La Fondation GoodPlanet et Friendship Bangladesh vous invitent au BanglaDAY : une journée dédiée au Bangladesh et sa culture souvent méconnue.

Rendez-vous au Domaine pour déguster la cuisine locale, vous initier à la danse traditionnelle, découvrir la richesse de la création bangladaise, assister à des conférences et bien plus encore.

Avec la présence exceptionnelle de Runa Khan, fondatrice de Friendship Bangladesh et de Shahidul Islam, Ambassadeur du Bangladesh en France.

Retrouvez ci-dessous la programmation complète !

dimanche 10 septembre 2017

Née dans la région du Bengale, Kakoli Sengupta est spécialiste des chants de l’Inde du Nord et du Bangladesh.

Sa solide formation technique, son sens subtil de la mélodie et sa pratique musicale irréprochable font aujourd’hui de Kakoli l’une des représentantes les plus authentiques de la musique classique indienne en Europe. Lors de chacun de ses concerts, les chants de Kakoli réchauffent le cœur et l’âme de son public.

Shehzar Doja est un poète d’origine bangladaise, résidant au Luxembourg. Fondateur et éditeur en chef du journal littéraire The Luxembourg Review, son travail est également paru dans plusieurs revues, dont The San Antonio Review, New Welsh Review, Fireside International, Delano et Monsoon Letters. Il a publié un recueil de poésie intitulé Drift en 2016.

Très impliqué dans le milieu littéraire à Luxembourg, Paris et Dacca, Shehzar a représenté le Luxembourg sur une plateforme de poésie paneuropéenne en 2016. II a été nommé « Youth Icon » en 2017 par le journal NewAge au Bangladesh.

Rendez-vous pour une rencontre inédite avec le navigateur et ingénieur Corentin de Chatelperron !  Cet aventurier des temps modernes partagera avec vous ses expéditions maritimes et les raisons qui l’ont poussé à fonder Gold of  Bengal, une association qui s’articule aujourd’hui autour de 3 projets de recherche et d’aide au développement : le Jute Lab, le Low-tech Lab, le Nomade des Mers.

 

A travers ce marché, découvrez la richesse de la création bangladaise !

Friendship Bangladesh proposera à la vente des maquettes de bateaux en bois et des écharpes confectionnés au Bangladesh, selon un savoir-faire traditionnel.

– Les écharpes Friendship, en soie ou en coton, sont faites à la main par des habitantes de la région des Chars, située sur le fleuve Brahmapoutre. Leur vente permet à Friendship de continuer à offrir à ces femmes formation et rémunération, dans une région particulièrement isolée et fortement touchée par les catastrophes naturelles.

– Les bateaux Friendship témoignent de la longue culture maritime du Bangladesh, qui disposait de l’une des plus anciennes flottes navales au monde. Afin de conserver ce savoir-faire ancestral, Friendship emploie les derniers charpentiers du secteur à la construction de maquettes de nombreux navires qui autrefois naviguaient sur les fleuves et mers d’Asie du Sud.

♦ L’Etend’arz : En favorisant le travail d’artistes et d’artisans, cette association repose la question des modes de production et de leur impact sur l’environnement. Lors du BanglaDAY, deux collections d’objets textiles seront présentées : SIFAT et AZTA.

– Sérigraphiée et fabriquée en petite série, la collection SIFAT est née d’une collaboration avec l’artiste franco-bangladaise Sifat Quazi. Son univers graphique unique vient sublimer des tissus récupérés et transformés en pochettes ou coussins.

– La collection AZTA utilise des tissus artisanaux provenant des centres de tissage de Friendship au Bangladesh. Ce projet éthique et solidaire permet de soutenir les valeurs du commerce équitable, du respect de l’individu et de l’environnement.

♦ Nilufar JahanNée à Dacca, cette artiste-plasticienne et styliste vit à Paris depuis 30 ans. Dans les années 80, elle commence à utiliser le Jamdani dans ses créations. Elle les enrichira par la suite à travers l’usage de teinture végétale et de peinture sur tissu.

Lors du BanglaDAY, Nilufar Jahan proposera à la vente ses créations originales textiles en Jamdani, une mousseline de coton. Ce tissu, considéré au Bangladesh comme un symbole fort d’identité et d’expression culturelle, est inscrit par l’UNESCO au patrimoine immatériel culturel depuis 2013.

A l’occasion de cette conférence exceptionnelle, Runa Khan, fondatrice et présidente de Friendship Bangladesh, revient sur son parcours et les raisons de son engagement auprès des populations les plus démunies du Bangladesh. En présence de Yann Arthus Bertrand et de Shahidul Islam, ambassadeur du Bangladesh en France, elle présentera l’immense travail que mène cette ONG. Jean-François Mallet, chirurgien pédiatrique qui a officié sur l’un des bateaux-hôpitaux de Friendship Bangladesh partagera également son expérience.

Durement touchées par le réchauffement climatique, les communautés des zones fluviales du Bangladesh sont particulièrement marginalisées et éloignées des offres de soin et d’éducation. Désormais à la tête de trois bateaux-hôpitaux dont le Rainbow Warrior II, Friendship soigne 250 000 personnes par mois.

Figure emblématique de l’entreprenariat social au Bangladesh, l’action de Runa Khan a été récompensée par de nombreux prix ; Ashoka, Schwab, IDB et SCWEC, et Rolex dont elle est la seule lauréate au Bangladesh.

Venez à la rencontre de ces acteurs engagés qui viennent en aide aux populations les plus démunies du Bangladesh et mettent en valeur les ressources et savoir-faire méconnus du pays.

Friendship Bangladesh : Cette ONG internationale fondée par Runa Khan intervient auprès des populations vulnérables et reculées du Bangladesh. Leur concept innovant de bateaux-hôpitaux permet d’apporter des soins de santé aux plus démunis. Frienship Bangladesh cherche à sensibiliser l’opinion publique aux défis auxquels fait face le pays, notamment ceux liés à l’extrême pauvreté et au dérèglement climatique. 

Gold of Bengal : Cette association française fondée par l’aventurier Corentin de Chatelperron présentera le “Jute Lab”, qui porte des projets de recherche et développement visant à démontrer et exploiter le potentiel de la fibre de jute, « l’or du Bengale ».

Bhallot : Cette marque française promeut, à travers la création de sacs en toile de jute par des artisans bangladais, la confection de produits respectueux de l’environnement et qui favorisent le maintien de savoir-faire locaux.

Impulse Projects : Le Rickshaw Project est un projet de solidarité et de coopération internationale visant à améliorer les conditions de travail des Rickshaw-Wallahs (conducteurs de rickshaw) à travers le perfectionnement technique de ces tricycles largement utilisés au Bangladesh pour le transport de personnes ou de marchandises. S’appuyant toujours sur des partenaires locaux, elle inscrit son action dans la dynamique de l’économie sociale et solidaire.
Soyez nombreux à réserver un accueil chaleureux à l’association Impulse Projects qui arrivera à la Fondation GoodPlanet sur un véritable rickshaw à 13h30 !
Partant de la place de la Concorde, les membres d’Impulse Projects remonteront en musique, grâce à ce tricycle traditionnel bangladais, l’avenue des Champs-Elysées pour atteindre la dernière étape de leur parcours, la Fondation, où ils présenteront dès 14h00 leur projet solidaire.

Youth On The Move : Intégrée au réseau Climates, cette jeune association a pour objectif d’intégrer les jeunes populations dans le processus de réflexion et d’initiative contre les migrations climatiques. Pour ce faire, Youth On The Move s’est rendu au Bangladesh en juin 2017 afin d’interroger les différents acteurs luttant de terrain luttant contre le réchauffement climatique. Dix photographies issues de ce voyage, accompagnées de prises de son, seront exposés pendant le BanglaDAY.

Youth on the Move (une association qui a pour objectif d’integrer les jeunes dans le processus de réflexions et d’action contre les migrations climatiques) et Studio Nicecream (un studio de création audio-visuelle) se sont associés pour la création d’un film-documentaire en Juin 2017 au Bangladesh.

Prenez part à l’oeuvre participative « Alponas fusion » de l’artiste franco-bangladaise Sifat qui revisitera l’alpona, un art traditionnel et sacré bangladais, fait à base de pâte de riz et appliqué sur le sol !

Sifat Quazi puise son inspiration dans les codes graphiques de Roy Lichtenstein ou Keith Haring et les œuvres des maîtres de l’art abstrait et figuratif tels que Kandinsky, Dubuffet ou Picasso.

Passionnée par les écritures et leurs histoires, elle revisite calligraphies, alphabets, motifs, signes ou idéogrammes en s’appropriant leurs formes pour créer son propre langage.

POSCA fournira gracieusement le matériel de cet atelier.

Venez découvrir le Bangladesh autrement à travers notre cycle de projections spéciales !

♦ 11h15 : Are you listening (durée : 1h30)

Are You Listening! (Shunte Ki Pao) est un documentaire bangladais de Kamar Ahmad Simon. Durant 3 ans, le réalisateur a suivi le quotidien d’une famille de la côte du Bangladesh que les catastrophes naturelles vouent à une seule (pré-)occupation : la reconstruction.

Rakhi (27 ans) vit avec son conjoint Soumen (32 ans) et son fils Rahul (6 ans) à Sutarkhali, un petit village à proximité des forêts de mangroves de Sundarbans, dans la zone côtière du Bangladesh. Avec une centaine d’autres familles, ils vivent sur cette terre depuis des générations. Le 25 mai 2009, un raz-de-marée balaie les côtes du Bangladesh, inondant l’ensemble du village et les terres qu’ils cultivent. La vie change pour Rakhi, Soumen et Rahul, alors que tout le village se réfugie sur une digue et survit grâce à des aides extérieures. Are you listening ! documente l’espoir d’une mère d’assurer un avenir digne pour son fils ; la frustration d’un mari sans emploi incapable de subvenir aux besoins de sa famille et la lutte d’une communauté pour retrouver ses terres perdues.

Le film a reçu un accueil critique unanime et a été récompensé par de nombreux prix dont le Grand Prix du Cinéma du Réel (2013), le Golden Conch du Mumbai International Film Festival (2014) ou encore le prix du meilleur long métrage au Bangladesh National Film Award.

♦ 13h00 : Les lauriers-roses rouges (durée : 1h20)

Les Lauriers-roses rouges est un long-métrage de fiction réalisé par Rubaiyat Hossain et sorti en France en juin 2017.

Dans un Dacca en pleine mutation, Roya, une jeune actrice dans la trentaine, doit relever son premier défi. Le metteur en scène pour qui elle interprète le même personnage inlassablement depuis des années la trouve désormais trop vieille. Elle va alors repenser sa vie, son art, ses désirs et sa place dans une société masculine. Rubaiyat Hossain nous offre ici un beau portrait de femme en pleine construction.

A propos de la réalisatrice : Rubaiyat Hossain est l’une des rares femmes réalisatrices du Bangladesh. Elle s’est fait remarquer avec son premier film sans concessions, Meherjaan, sorti en 2011. Bien reçu par la critique, le film a suscité la polémique au Bangladesh en raison de sa diatribe contre la guerre d’indépendance du pays en 1971 et de sa critique d’un nationalisme masculin, résultat d’une position radicalement féministe. Retiré des cinémas seulement une semaine après sa sortie, le film est toujours interdit de diffusion au Bangladesh.

14h30 : Voice of Bangladesh (durée : 30 min)

Voice of Bangladesh est un documentaire réalisé par Vito Labalestra à l’occasion du 10ème anniversaire de Friendship NGO. Ce film puissant documente la vie des communautés char du Nord du Bangladesh et le travail réalisé par l’ONG créée par Runa Khan pour leur venir en aide.

Le réalisateur Vito Labalestra sera présent et introduira la projection.

♦ De 15h30 à 17h00 : Bangladesh (durée : 26 min)

Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova nous proposent de suivre le quotidien de Runa Khan, présidente de l’ONG Friendship, qui œuvre notamment en faveur des personnes touchées par les catastrophes naturelles.

Au Bangladesh, 160 millions de personnes vivent sur un territoire quatre fois plus petit que la France, ce qui en fait le pays le plus peuplé au monde. Les inondations chroniques et les cyclones affectent « le pays des fleuves fous » pratiquement tous les ans. Et ces phénomènes se sont accentués depuis une quinzaine d’années, en grande partie à cause du réchauffement climatique. Le Bangladesh pourrait alors perdre jusqu’à 17% de son territoire d’ici à 2050, par la montée des eaux consécutive à la fonte des glaciers. Ce sont entre 20 et 40 millions de personnes qui risquent de se retrouver réfugiés climatiques, obligés de fuir leur terre recouverte par ces eaux.

 

Le Bharata natyam est une danse sacrée de l’Inde du Sud, également pratiquée au Bangladesh.  Originairement liée à la pratique religieuse, le Bharata natyam se rapproche du théâtre dansé et mélange danse classique et art martial. Danse soliste où les codes et la symbolique occupent un rôle extrêmement important, le Bharata natyam est une véritable invitation à un voyage esthétique.

La danseuse-chorégraphe Anusha Cherer proposera d’abord au public un spectacle de Bharata natyam, où vous serez amenés  à découvrir la richesse technique et esthétique de la danse. Vous pourrez ensuite vous initier aux rythmes et à la gestuelle de cette discipline ancestrale.