L’hiver arrive ! Et qui dit températures qui baissent, dit goûters réconfortants : Voici notre recette d’écorce de chocolat, facile à réaliser en famille ou entre amis.
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La France est aux pieds du podium des plus grands fans de chocolat: c’est le 7e pays à en consommer le plus au monde. Mais se pose aujourd’hui question de la durabilité de notre gourmandise préférée… Voici quelques infos à dévorer, pour savourer avec plus de durabilité !
Le saviez-vous ? 7 pays fournissent 80% du cacao mondial.
Un aliment du quotidien… qui reste exotique
Les trois quarts de la production mondiale de cacao proviennent d’Afrique de l’Ouest. Trois d’entre eux dominent la production mondiale : la Côte d’Ivoire (39 %), le Ghana (21 %) et l’Indonésie (13 %). Chaque Français en croque plus de 4 kilos par an.
Une culture très sombre…
Pour répondre à la demande croissante en chocolat, des forêts tropicales y sont rasées afin de planter de nouvelles cultures de cacaoyers. En Côte d’Ivoire, alors que les forêts recouvraient une bonne part du pays en 1960, elles occupent aujourd’hui moins de 11% du territoire. Cette extension de plantations se fait malheureusement au détriment de la forêt. C’est ainsi qu’en Côte d’Ivoire les plantations de cacaoyer ont remplacé 80% de la forêt tropicale !
Le cacaoyer est également un arbre très sensible aux insectes et champignons microscopiques porteurs de maladies. Comme presque tout aliment exotique, sa culture a donné lieu à l’utilisation massive d’insecticides et de fongicides: des produits toxiques pour l’homme et l’environnement. Et protéger les récoltants, c’est protéger des enfants: en effet, selon l’Unicef, 300 000 enfants travaillent dans les exploitations de cacao en Afrique de l’Ouest. Une réalité chère payée pour quelques carreaux sucrés…
Quelques astuces pour croquer engagé:
Choisir du chocolat bio
Dans l’esprit du commerce équitable, qui tente d’améliorer les conditions de travail des agriculteurs, le chocolat bio répond à une responsabilisation collective. Des initiatives louables qui visent à réduire le bilan carbone, à reboiser les forêts, ou encore à fabriquer du chocolat sans utiliser de pesticides, ni de conservateurs ni lécithine de soja dans les recettes, font partie des objectifs que recouvre le label du «chocolat bio» (AB ou Ecocert). Même si la traçabilité reste difficile à vérifier, c’est déjà un premier critère de confiance.
Etre attentif aux informations données
Certaines marques s’engagent, pour contrebalancer l’impact important du chocolat, à s’améliorer sur d’autres aspects de l’industrie chocolatière: conditions de travail des producteurs, liste raccourcie et ingrédients de qualité, transport par bateau ou packaging éco-sourcé… Retournez vos tablettes pour en avoir le cœur net !
Choisir son chocolat chez un artisan chocolatier
De nombreux artisans chocolatier sourcent eux-mêmes leurs fèves, et concoctent leurs préparations de la fève à la tablette: cela s’appelle le bean to bar. En plus d’ingrédients de qualité, l’achat chez un chocolatier permet de soutenir un précieux savoir-faire, et encourager les commerces de proximité. Une manière de faire un peu de local, avec un produit qui ne l’est pas vraiment !
Privilégier la qualité à la quantité
Faites-vous plaisir avec du chocolat de qualité: souvent meilleur, plus parfumé et moins sucré, vos papilles seront ravies ! Pensez également à l’usage que vous allez en faire, et à ce que contiennent vos placards. Si l’on vous offre du chocolat qui n’est pas à votre goût, ou qu’une tablette de mauvaise qualité traîne dans vos placards, réutilisez-le dans un gâteau, des sablés, une mousse au chocolat.. et gardez votre chocolat de qualité pour vraiment le déguster.
Ingrédients:
Optionnel:
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