Les rapports et les alertes scientifiques se multiplient dénonçant la responsabilité des actions humaines sur l’effondrement de la biodiversité. Il est aujourd’hui urgent de repenser notre rapport au Vivant et de remettre l’Humain à sa place !


La pandémie nous a donné l’occasion de réfléchir à notre relation au vivant : retour des chants d’oiseaux, bienfaits d’une balade en forêt, des renards à Paris…..nous étions émerveillés par le retour d’une faune et d’une flore que nous ignorons trop souvent. Scientifiques, chercheurs, militants et artistes, les voix s’élèvent pour renouer avec la nature et ses nombreux habitants. De l’expérience à la création, le changement de notre rapport au vivant a commencé.

Avec :

  • Un artiste de l’exposition VIVANT
  • Geoffroy Delorme, surnommé « l’homme-chevreuil », photographe animalier et auteur français. Il est connu pour avoir vécu plusieurs années en immersion totale dans la forêt. Il raconte son expérience unique dans son ouvrage L’homme-chevreuil, 7 ans de vie sauvage (Les Arènes, 2021) et son quotidien au cœur des bois normands en compagnie des chevreuils, des renards et des chouettes.
  • Directrice de recherche au CNRS, Anne Simon est rattachée au centre de recherches « République des Savoirs » à l’École normale supérieure. Elle y anime le Pôle Proust et le carnet de zoopoétique Animots dédié aux études animales littéraires et artistiques. Sa recherche aborde les dimensions poétiques, écologiques et éthiques du vivant. Sur ces problématiques, elle a porté un programme soutenu par l’Agence nationale de la recherche (Animots, 2010-2014) et codirigé quatre numéros spéciaux. Son essai de zoopoétique Une bête entre les lignes est paru aux éditions Wildproject en avril 2021. Elle est par ailleurs l’autrice de quatre ouvrages sur Proust.
  • Tarik Chekchak, directeur du Pôle biomimétisme de l’Institut des Futurs souhaitables (IFs), et expert associé de PIKAIA. Il est l’un des pionniers en France du biomimétisme et est chef d’expéditions polaires depuis 20 ans.

Ensemble, ils nous invitent à changer nos modes de vies et nos imaginaires, à mettre fin à l’opposition entre culture et nature, pour protéger la biodiversité et construire ensemble un monde pour tous les vivants.