• 1 200 bénéficiaires

  • 14 667 tCO2e/an

  • 2 647 familles de producteurs formées

Terminé en 2016

Agriculture durable et agroforesterie

Familles d’agriculteurs malgaches

Mécénat environnemental

Le projet vise une évolution de l’agriculture à travers une restauration globale de l’environnement agroécologique des exploitations et par une intégration de l’arbre dans les systèmes agroécologiques de celles-ci.

Le projet vise à former 1200 familles d’agriculteurs réparties sur 8 communes rurales (Alatsinainikely, Ambohitrambo, Ampahimanga, Ankaranana, Analavory, Arivonimamo II, Imerintsiatosika, Miarinarivo II) à la mise en oeuvre des pratiques agroécologiques et à restaurer 900 hectares de terres dégradées, notamment par la plantation de 500 000 arbres intégrés dans les systèmes d’exploitation.

Le projet vise également à évaluer l’impact sur le changement climatique des pratiques agroécologiques et forestières mises en oeuvre en vue d’imaginer de nouveaux mécanismes de financement des pratiques agricoles durables grâce aux « marchés du carbone ».

Contexte

La région d’Itasy, située au sud d’Antananarivo est une région à vocation agricole où la culture du riz est prédominante. La proximité avec la capitale permet aux producteurs de profiter d’un grand marché d’écoulement et de réseaux de collecte des produits agricoles structurés.
Bien qu’en partie situés en zone volcanique aux sols relativement riches, les espaces agricoles sont fortement dégradés, les érosions fréquentes et les massifs forestiers en constante disparition. Les systèmes de production agricole sont aujourd’hui en déclin et ont besoin d’évoluer pour pouvoir subsister.

Objectifs

  • Formation et accompagnement à la mise en oeuvre de pratiques agroécologiques ;
  • Restauration de terres dégradées notamment par la plantation d’arbres ;
  • Développement de méthodes d’analyse et de suivi de l’impact carbone du projet avec l’appui d’instituts de recherche ;
  • Élaboration d’un programme de déploiement du projet et des outils associés.

Impacts

Impacts environnementaux

  • Maintien et accroissement du couvert boisé
  • Protection des parcelles agricoles et réduction de l’érosion des sols
  • Amélioration de la disponibilité et de la qualité de la ressource en eau
  • Réduction de l’utilisation des intrants chimiques
  • Amélioration de la rétention des minéraux des sols
  • Réduction de la pression environnementale des activités d’élevage par l’amélioration du fourrage disponible sur les exploitations
  • Séquestration de carbone dans les sols et dans la biomasse

Impacts socio-économiques

  • Amélioration de la sécurité alimentaire et réduction de la vulnérabilité des familles
  • Amélioration et diversification des revenus des paysans
  • Amélioration durable des productions agricoles
  • Création d’emplois et diversification des activités rurales
  • Amélioration des compétences locales
  • Formalisation des titres de propriétés vers une reconnaissance officielle des droits fonciers coutumiers
  • Maintien et/ou augmentation de la taille des unités de production
  • Développement d’un nouvel axe de financement de projet via la finance carbone

Réalisations

Le projet a débuté en juillet 2011 pour une durée de 4 ans et 9 mois.

Les principaux résultats du projet en mars 2017 :

  • 2 647 familles de producteurs formées aux pratiques agroécologiques (pour un objectif initial de 1200 familles, autrement dit atteint à 217%) grâce à 1 307 sessions de formations (objectif atteint à 170%)
  • 1 382 familles de producteurs ont amélioré leurs systèmes de production grâce à ces pratiques agroécologiques
  • 72 acteurs locaux formés à la diffusion des pratiques agroécologiques aux agriculteurs
  • 900 hectares cultivés en agroécologie : 475 ha de riziculture irriguée, 73 ha de cultures maraichères, 327 ha de cultures pluviales sur tanety
  • 637 786 arbres plantés avec 46 essences différentes
  • 1 309 ha de terres valorisés et aménagés (objectif atteint à 138%)
  • 15 pépinières opérationnelles
  • 302 € en moyenne de revenu additionnel dégagé par les familles
  • 30 thèmes de formation abordés (compost, biofertilisants liquides, riziculture améliorée…)

Des études terrain ont été menées et concernent 3 activités de recherche : le calcul de l’empreinte carbone des exploitations agricoles, l’évaluation du stockage de carbone dans la biomasse ligneuse et l’évaluation du stockage de carbone dans les sols.

  • Études de l’empreinte carbone de 200 exploitations agricoles
  • Études terrain pour l’évaluation du stockage de carbone et des émissions de GES liés à la biomasse et aux sols de 760 parcelles et 9 700 échantillons de sols analysés (le nombre de parcelles et d’échantillons analysés atteignent respectivement 38% et 97% des objectifs initialement fixés en raison des réorientations quantitatives)
  • Une estimation du potentiel d’atténuation au changement climatique comprise entre 227 557 et 451 079tCO2 sur 20 ans soit une moyenne annuelle théorique entre 11 378 et 22 554 tCO2e/an (objectif initial de 14 667 tCO2e/an).

Ce potentiel se décompose en 2/3 de séquestration par les plantations, 23% de séquestration dans les sols et 10% de réduction des émissions liées aux pratiques agroécologiques.

Crédits photos : ETC TERRA, Agrisud

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